À partir du milieu des années 1950 et durant toute la décennie des années 1960, la carrière d’écrivain de Marcel Dubé a connu une ascension fulgurante. Durant cette période ont été créées, au théâtre, à la télévision (qui fait alors son entrée dans les chaumières québécoises) ainsi qu’à la radio, des centaines de pièces originales de sa main, mais aussi des adaptations, des entretiens, de même que des documentaires et émissions de souvenirs.

 

Dans la foulée de la parution de la biographie du prolifique dramaturge, préparée par Serge Bergeron, Leméac a réuni une douzaine de pièces et divers textes illustrant l’engagement culturel et esthétique de Marcel Dubé. Parmi ceux-ci, bien sûr, Zone, Florence, Un simple soldat, Le temps des lilas, Les beaux dimanches, Bilan, Au retour des oies blanches et Virginie.

 

Voici l’occasion de lire en rafale une œuvre dramatique majeure et fondatrice qui a donné la parole aux prolétaires comme aux bourgeois, aux parvenus comme aux politiciens, à plusieurs amoureux aux rêves brisés, toujours en suivant la courbe historique d’un Québec en pleine Révolution tranquille.

Décédé en 2016, Marcel Dubé a vu son œuvre, d’abord jouée puis reprise à profusion, connaître une rarescence au fil des décennies 1990 et 2000. Mais son corpus n’a jamais quitté les programmes scolaires et est encore largement étudié.