Cette colline n’est jamais vraiment silencieuse
RÉSUMÉ
Quatre personnages anonymes sont captifs de leur chambre, d’où ils observent le monde, travaillent, prient, dressent des listes, ont soif, se plaignent, rêvent, tournent en rond. L’extérieur les angoisse, leurs pensées les obsèdent : incapables de sortir, enchaînés à des tâches banales – remplir un agenda, regarder des taches de soleil sur un plancher, chercher le sommeil – dont ils se font des montagnes, ils ne voient aucun terme à leur épuisante spirale quotidienne.
Cette relecture hors norme du mythe de Sisyphe porte sur notre époque anxiogène un regard aigu où chacun est son propre geôlier. Dense, impétueuse, lancinante, flirtant avec l’absurde, la parole y circule entre plusieurs voix aussi hilarantes qu’affolées, en un système d’échos proprement vertigineux. Les actions y sont ténues, leur charge émotive est immense.
Le style de Gabriel Charlebois-Plante ne ressemble à nul autre. Il met ici en scène des êtres qui tentent de s’affranchir de leurs démons, et le miroir qu’ils nous tendent, très drôle, est terriblement révélateur.
ON EN PARLE
Cette libre adaptation du mythe de Sisyphe signée Gabriel Charlebois-Plante
interroge de brillante manière nos éternels recommencements,
autant que nos renoncements quotidiens.
Jean Siag, La Presse
Percutante relecture du mythe de Sisyphe,
Cette colline n’est jamais vraiment silencieuse est un spectacle qui s’offre
à nous et à notre époque comme un miroir au reflet pour le moins troublant.
Christian Saint-Pierre, Le Devoir
Le désespoir du recommencement est décrit dans toute son absurdité,
sous toutes ses coutures, dans un éventail de tonalités allant du grotesque au tragique.
Philippe Mangerel, Jeu
Avec Cette colline n’est jamais vraiment silencieuse, on a l’impression
de flirter avec Beckett, Ionesco, Jarry… dans un texte ubuesque par moments,
mais encore plus délicieux que ce sheet cake au centre de la table.
Yanick Comeau, Théâtralités
NOTICE BIOGRAPHIQUE
Depuis 2012, Gabriel Charlebois-Plante a signé – et produit – Clap Clap, Cube blanc et Plyball, présentés entre autres à La Chapelle, au OFFTA et aux Chantiers du Carrefour international de théâtre de Québec. Président du CEAD de 2017 à 2021, metteur en scène à l’occasion (entre autres pour une relecture déjantée du Cid de C...