
Ce qui meurt en dernier
RÉSUMÉ
Par une soirée de pluie et de brouillard, dans le Londres mythique de la fin du XIXe siècle, une femme seule lit, à la lueur de sa lampe, un récit palpitant où s’affrontent une victime et son assassin. Dans son quartier, au même moment, rôde la silhouette menaçante d’un certain Jack l’Éventreur. Le bruit d’un moteur qui s’arrête, des pas dans l’escalier… Martha amorce un dialogue avec son prédateur où le réel et l’imaginaire s’entrelacent, où la vie côtoie la mort, où le désir épouse la peur. Véritable ou fantasmé – le doute subsiste jusqu’à la fin –, son face-à-face avec ce meurtrier légendaire ouvre dans la fadeur de son quotidien une entaille aveuglante. Martha y est à la fois lectrice, narratrice et personnage de son drame, qu’elle livre dans un texte agile traversé d’humour, et habité par l’« inquiétante étrangeté » propre à la littérature fantastique.