En ce 20 juin 1952, l’enfant de la Grosse Femme et son cousin Marcel, « le fou de la paroisse », partent pour un dernier jour de classe. Mais c’est aussi le matin du solstice d’été, et cette conjoncture céleste emporte leur univers bien au-delà des préoccupations quotidiennes… En route, ils s’arrêtent un moment dans la forêt enchantée de Marcel, sous un balcon de la rue Gilford. Dans cette « caverne de coeurs saignants », leurs sentiments, leurs représentations du monde et leurs mots pour l’appréhender, y vivre et y survivre basculent de manière irréversible, tandis que fusent de concert la puissance de l’épileptique et l’affection bienveillante de l’enfant.