François-Xavier, comme bien des personnages de pièces réalistes contemporaines, est une victime de la société en croissance et du milieu étouffant dans lesquels il évolue. Son tempérament rêveur et quelque peu idéaliste, facilement crédule, de même que son ignorance et sa sensibilité, l’entraînent à attendre trop longtemps du secours de l’extérieur; un secours que personne, ni individu ni institution, ne sont capables de lui apporter. Il aura à prendre la gouverne de son destin, mais ce sera pour choisir entre la déchéance morale ou l’acceptation de la médiocrité: celle de l’homme qui n’a même plus droit à sa part d’illusions.