Les trois odes, suivies de trois tombeaux, sont consacrées à Paul Morin, Marcel Dugas et François Hertel, poètes d’origine. Ce sont des poèmes de solitude, celle qu’ils ont connue et qui se trouve dans un lieu que Méphistophélès appelle la «vague, impénétrable, inexorable» demeure par excellence la mort. Mères, mort, présences inséparables, de même origine affective, s’interpellant jusqu’à la symbiose finale. Ces trois odes forment un ensemble – à la fois biographies sublimées et appel à une réalité transcendante qui, faute d’un autre mot, porte le nom de poésie.