Toronto jamais bleue
RÉSUMÉ
En suivant le quotidien d’Hannah, jeune itinérante de Toronto qui rêve de bord de mer alors qu’elle dérive de rue en rue, puis le tangage de Carol qui accouchera dans une ruelle putride, et enfin le va-et-vient de quatre prostituées dans l’après-force de l’âge qui partagent logis, malheurs, vieux clients et petits bonheurs de l’art brut, le roman traverse les jours et les nuits de femmes libres et sans compromis. Mais à force de voir leurs lignes de vie croiser une détresse masculine sans rémission et qui s’ajoute à leur propre déroute, on se demande si la monstruosité qui les habite tous n’est pas la ville elle-même, jamais bleue et toujours grise, incapable de guérir sa propre marginalité citoyenne.
ON EN PARLE
Dénoncer des injustices faites aux femmes, c’est ouvrir des pistes de solution
qui finalement changeront le monde. Merci, Marie-Hélène Larochelle, pour l’écriture,
de phrases courtes, des intrigues bouleversantes et le goût de tourner les pages !
Janette Bertrand
Un roman coup-de-poing aussi efficace que dérangeant.
Florence Morin-Martel, Le Devoir
C’est vraiment un livre coup-de-poing sur la détresse et le malheur qu’on ne veut pas voir.
C’est très dur, ça vient nous chercher. Et quand on termine ce roman,
on se demande comment ça se fait que des situations comme celles-là puissent exister.
Pauline Marois
Le livre coup de poing de Marie-Hélène Larochelle raconte le parcours
de femmes itinérantes et prostituées vivant dans l’indifférence, confinées à des ruelles,
à des squats et à des abris de fortune vite démantelés.
Élise Jetté, Radio-Canada
La lecture de Toronto jamais bleue est éprouvante, bouscule.
Cette histoire darde le cœur, remue, éclaire. Elle donne envie de tendre la main à l’autre, de lui sourire,
sans juger. N’est-ce pas là le geste le plus noble que peut apporter la littérature? J’aime à le penser.
Hop ! Sous la couette
La lecture nous choque par sa frontalité et l’inconfort qu’elle provoque,
mais est paradoxalement empreinte d’une telle sensibilité
qu’il est impossible de rester indifférent aux destinées de ces femmes,
alors que les questions de l’itinérance et de la détresse humaine sont brûlantes d’actualité.
Iris Gagnon-Paradis, La Presse
Dans une écriture qui jamais ne juge, Marie-Hélène Larochelle révèle une misère
qu’on préférerait ne pas voir, composée de violence, de défaites, d’humiliations, d’hypervigilance.
Malgré une vie qui semble sans issue, les personnages luttent, cherchent une brèche.
Mais la ville et la violence des hommes, invariablement, se referment sur elles. Un livre brutal et brûlant d’actualité alors que le pays s’enlise dans une crise du logement sans précédent.
Jury du Prix littéraire Janette-Bertrand
Un livre qui nous fait vivre de fortes émotions, qui vient nous chercher.
J’ai beaucoup aimé le style impeccable de l’autrice et
le changement de voix qui crée un mouvement dans l’histoire.
Karine Morin, Le Cochaux Show
EN ENTREVUE
Il restera toujours la culture
Le Journal de Montréal
La Presse
NOTICE BIOGRAPHIQUE
Née à Québec, Marie-Hélène Larochelle est professeure de littérature à l’Université York de Toronto. Elle a publié divers ouvrages savants sur la monstruosité et l’invective, ainsi que les romans Daniil et Vanya (Québec Amérique, 2017), Je suis le courant la vase (Leméac, 2021), finaliste au prix littéraire Trillium 2022, et Toron...
PRIX ET DISTINCTIONS
- Prix littéraire Janette-Bertrand 2024 – Lauréate